Kerala Ventures est née de la rencontre de trois hommes. Une rencontre de talents et une volonté commune d’accompagner les très jeunes start-ups, qui vont faire les belles réussites de demain.
Antoine Freysz, Olivier Occelli, Marc Laurent, co-fondateurs de Kerala Ventures. Ils sont tous trois issus du monde des start-ups et ont exercé au sein de sociétés de capital ventures qu’ils ont cofondé, et managé. Actuellement Kerala Ventures se positionne en early-stage, auprès de start-ups du digital. Ils interviennent par leurs fonds propres, dans les sociétés à fort potentiel de croissance, et sont personnellement impliqués dans le suivi de ces sociétés.
Marc Laurent dresse le portrait de Kerala Ventures. Notre métier, nous dit-il, est d’intervenir en hyper-early stage, dans des sociétés qui sont au tout début de leur existence, dans le domaine de l’internet et du mobile. Les tickets vont de 100 à 300k euros dans des sociétés qui n’ont pas encore réalisé de chiffre d’affaires, lorsque le produit n’est pas encore finalisé. Kerala n’investit pas que du cash, nous investissons aussi beaucoup de notre temps dans l’accompagnement des dirigeants de ces start-ups, nous leur apportons un support opérationnel très concret, notamment en terme de ressources humaines, nous les aidons à construire leurs équipes pour qu’ils recrutent les meilleurs collaborateurs sur le marché, mais aussi en les aidant sur les opérations successives du financement en capital raising.
Nous avons une sensibilité particulière pour les marketplaces, les software as a service. Notre conviction aujourd’hui, c’est que quelques spots d’investissements ont le vent en poupe. Ce sont entre autres, l’intelligence artificielle, la réalité augmentée, la réalité virtuelle, les SaaS et Marketplaces. Pour être pertinent et proche des starts-ups que nous accompagnons, pour bien comprendre leurs problématiques et leurs besoins en développement, il faut se focaliser sur quelques sujets clefs sur lesquels nous sommes experts.
Le capital risque est encore un petit secteur, comparativement à toutes les autres formes d’investissements. Néanmoins, il bénéficie d’un fort coverage médiatique depuis quelques années. Il faut souligner la dynamique actuelle de la France en matière de capital risque, qui est en forte croissance, puisque Paris sur le premier semestre 2016 est passé devant Berlin en valeur d’investissements et devant Londres qui est indétrônée depuis le début du capital risque en Europe, en nombre de deals.
Kerala Ventures est encore une jeune société, nous l’avons fondé en 2014, mais au sein de notre portefeuille, nous avons quelques start-ups qui ont de très belles trajectoires, comme Doctolib qui en moins de trois ans est passé de zéro à 250 salariés, et qui équipe aujourd’hui environ 13 000 médecins qui réalisent un gain de productivité grâce à cette start-up. Je citerais aussi Hopwork, la plateforme qui met en lien les freelances et les entreprises, Privateaser plateforme de booking de restaurants, bars, salles de spectacles et lieux d’exceptions. Mais aussi Admo TV, Ouihelp et Adotmob.
Kerala Ventures recherche les talents qui feront demain les start-ups qui réussissent, des talents qui auront une véritable envie de construire, et qui auront à cœur de travailler d’arrache-pied pour lancer leurs start-ups, afin qu’elles deviennent les leaders de notre économie en pleine mutation. Les entrepreneurs préparent le futur, conclue Marc Laurent, et nous nous efforçons de faire en sorte qu’ils aient du fuel dans leur réservoir.
Didier Poli