Isabelle de Baillenx est la Présidente fondatrice du fonds FaDiese. L’origine du fonds, nous confie Madame de Baillenx, est assez ancienne, puisqu’il a été créé en 2001, époque assez mouvementée dû à l’éclatement de la bulle internet. Je m’étais dit à cette époque, qu’il était probable que ce mouvement de création d’entreprises digitales perdure et même s’amplifie, et qu’il fallait trouver de nouvelles sources de financement. C’est pour cette raison que j’ai tenté la première expérience de fonds d’entrepreneurs, à savoir, le financement de jeunes start-ups par des chefs d’entreprises regroupés dans un fonds. Voila l’origine historique de FaDiese.
Aujourd’hui nous en sommes au troisième fonds, et nous poursuivons dans cette voie. Les jeunes entreprises ont besoin d’argent mais aussi de compétences externes, notamment sur le plan de la stratégie d’entreprise. Nous leur apportons ces compétences par le biais de nos actionnaires, qui ont réussi dans leurs métiers, et qui ont envie de transmettre leurs savoirs.
FaDiese n’investit pas lorsque nous n’avons pas un actionnaire parrain compétant, et donc capable d’apporter de l’expérience à l’entreprise, sa connaissance du secteur, et le réseau du milieu dans lequel la start-up va évoluer.
Nous investissons dans le digital, dans l’industrie et dans les sciences de la vie. Les sujets en pointes sont actuellement ceux du digital, et de l’industrie, encore une fois en lien avec le digital. Les produits connectés font aussi partie de nos centres d’intérêts. Secteur de pointe actuellement, nous sommes attentifs à la généralisation des commandes vocales, qui vont remplacer les touches d’ordinateurs, et qui demandent des développements logiciels importants.
FaDiese intervient en amorçage, sur des montants qui sont de l’ordre de 300 k euros, et dans le temps, pour accompagner et pérenniser les start-ups que nous avons en portefeuille, nous pouvons aller sur des montants de 1.5 voire 2 millions d’euros.
Nous sommes quasiment à la conclusion de la levée du fonds FaDiese 3, notre objectif est bien sûr de continuer nos investissements, sur une 20aine d’entreprises qui rentreraient dans notre portefeuille, et ainsi contribuer à la création d’emplois en France par des sociétés dynamiques, qui, nous le souhaitons, seront les champions de demain.
Didier Poli
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