Wiseed, première plateforme d’Equity Crowdfunding en France et dans le monde. Créé en 2008, cette plateforme propose l’investissement en capital.
Il existe de nos jours en France et dans le monde trois grands métiers du crowdfunding, nous confie Stéphanie Savel, Présidente de Wiseed. Il y a pour commencer les plateformes de dons, elles proposent à des particuliers de faire des dons, que ce soit pour des projets personnels, des projets d’entreprises et pour des associations. Les deuxièmes plateformes sont celles qui proposent des prêts en se servant de capitaux de particuliers ou d’entreprises. Les troisièmes plateformes sont celles qui font de l’investissement, grâce à des investisseurs privés (particuliers), qui prennent des participations dans des start-ups, c’est dans ce métier que Wiseed se positionne.
Wiseed aujourd’hui c’est un peu plus de 76 000 membres actifs sur notre plateforme, ces investisseurs ont financés depuis la création 140 projets pour un montant cumulé d’un peu plus de 60 millions d’euros.
Depuis 2008 les offres que nous proposons à nos investisseurs se sont bien diversifiées. Aujourd’hui Wiseed propose à ses investisseurs de financer 5 types de projets : Des start-ups, qui est notre métier historique depuis la création de la plateforme, des projets de promotion immobilière qui se matérialise plutôt sous la forme de prêts sur des durées de 18 à 24 mois, nous finançons aussi les sociétés de type coopératives qui ne sont généralement plus des start-ups, tout récemment, nous avons ouvert deux nouvelles lignes de produits qui sont basé sur la production d’énergie renouvelable (photovoltaïque, éolien), et sur l’agroforesterie.
Les chiffres du crowdfunding tous métiers confondus doublent chaque année, que ça soit en montant collectés qu’en nombre de projets. Il y a vraiment une dynamique qui s’est installée dans le crowdfunding. Ce qui motive les investisseurs, c’est de pouvoir choisir la destination de son capital d’investissement, c’est avant tout la rencontre avec un projet très spécifique, que ces particuliers investisseurs plébiscitent, mais aussi la transparence et la possibilité pour eux de suivre l’utilisation des capitaux, par le dirigeant d’entreprise.
La France a été pionnière en matière de réglementation sur le crowdfunding, en créant deux statuts qui sont obligatoires pour pouvoir exercer, ce qui rend les plateformes plus professionnelles, elles sont régulées, encadrées et soumises à une réglementation, pour la protection des particuliers investisseurs.
Pour pouvoir travailler à l’international, fini Madame Savel, il serait bon d’avoir une harmonisation des réglementations dans les impulsions qui sont données par les régulateurs et les gouvernements, parce que, au-delà des spécificités locales, les façons d’exercer nos métiers sont assez homogènes et facilement harmonisables.
Écoutez l’interview intégrale de Mme Stéphanie Savel